Jouets suite
Je n'arrive pas à mettre de commentaire sur mon propre blog, c'est pas normal, si ?
Du coup, je réponds ici à ma cousine ( son intervention est en noir) :
Je trouve enfin le temsp de répondre. J'ai visiblement été mal comprise pcq tu dis pleins de choses avec lesquelles je suis d'accord.
Il me faut cependant reprendre certains points sur lesquels je ne suis absolument pas d'accord : "Tous les enfants français sont bien au-delà de ce minimum [de jouets]" Non, vraiment pas tous, la misère existe en France, et bien plus qu'on ne le croit.
Je ne suis pas d'accord, il u en a qui en ont des de mauvaise qualité, pas intéressant... mais ce qui n'en n'ont pas assez sont vraimentexceptionellement rares.
Enfants battus, privés d'affection, privés de considération, privés d'un bon nombre de choses sont plus nombreux qu'on le croit.
Ca tout à fait d'accord. Je dirais même une grande partie des enfants.
Tout comme quand tu dis que même les plus démunis veulent des jeux neufs : le succès des bourses aux jouets et des braderies sans indiquer le contraire, ainsi que les gens comme nous (j'entends moi et ma famille) qui, même si nous ne sommes pas démunis, n'achetions pas uniquement du neuf, bien loin de là.
Oui, ce sont très majoritairement des gens qui ont les moyens qui achètent d'occasion, ceux qui en ont moins voient ça négativement et pareil pour les vêtements qui sont donnés, je tiens ces infos de personnes qui travaillent à la croix rouge au tri de vêtement il faut vraiment que ce soit impécable, à la mode pour que ce qui reçoivent les prennent.
Le travail, oui, mais durant l'enfance, pour moi le jeu en tant que tel doit pouvoir rester la priorité.
Mes enfants passent l'immense majorité de leur temps à jouer.
- pour exprimer son agressivité : et là vient tout l'intérêt du "faire semblant". L'agressivité fait partie de la structure de l'enfant, et l'exprimer par le jeu est pour lui très rassurant : car c'est une façon de l'exprimer sans encourir le retour de la violence, de l'agressivité, de la haine de la part de son environnement.
Peut-être que quand on laisse aux enfants le droit d'exprimer leurs sentiments même les plus négatifs, même la colère, la rage sans pour autant ressentir contre eux aucune haine, ils n'ont pas besoin de l'exprimer par le jeu. C'est ce que je constate avec mes enfants en tout cas. Mais c'est vrai que c'est rarissime tellement l'écoute et l'expression des émotions sont difficiles et mal vu dans notre société.
Le "pan, t'es mort !" éphémère en est une illustration intéressante : la mort est un sujet grave et angoissant, mais elle est mise en jeu, et ne dure jamais trop longtemps. L'enfant se décharge de cette angoisse à travers le jeu.
Et si la mort n'est pas tabou, qu'on en parle simplement qu'on exprime aussi à ce sujet nos sentiements... je pense que ça change encore une fois la donne.
- pour augmenter leur expérience de vie, leur connaissance du monde : et là je te suis quand tu parles de Jean Florent et de sa "vraie" dînette : du réel, du vrai matériel, c'est à mon sens aussi, mieux, mais le "faire semblant" reste nécessaire : jouer à la marchande (quoi qu'il arrive, Marie-Elise ne vendra pas de vrais légumes à d'autres enfants, du moins pas avant un moment :)
peut-être pas vendre bien qu'elle pourait vendre des choses qui lui appartiennent sur e-bay, j'ai une amie dont la fille est polus jeune et le fait, mais troquer, j'espère bien qu'elle le fera dans l'association que nous allons mettre en place.
et pas sous ses strictes conditions
ellle proposera son tarif et elle vera bien si ça interesse quelqu'un, ça sera la loi de l'offre et de la demande comme pour tout le monde. Elle a déjà fat des échats aussi avec son argent.
repasser le linge, baigner un enfant... Tout ça est accessible par le jeu mais pas dans la réalité car trop dangereux.
je ne sais as si c'est unequestion de confiance souvent déficiente des parents ou si c'est toi qui ne te rends pas bien compte de ce que l'on peut fare à quelle âge. En tout cas les enfants prennent leur bain avec Jean-Florent depuis bien longtemps (quand je suis dans les parrages, c'est uen des activités interdites quand il n'y a as d'adulte pas loin) Bastien a déjà du repasser 3 ou 4 fois une chemise et un pantalon et Marie Elise pour la première fois la semaine dernière. je ne pense pas que ça aurait été utile qu'ils commencent plus tôt.
C'est expérience du jeu développement la personnalité de l'enfant, l'apprentissage des rôles sociaux... - pour établir des contacts sociaux : en particulier dès le plus jeune âge : il va découvrir l'existence d'autres enfants en tant que tels avec leurs propres désirs (quand par exemple il se fera piquer son jouet...) Le jeu de société, lui, imposera à l'enfant ses règles et lui demandera de les respecter (compréhension, attention, se fixer à des règles) ; mais il pourra par la suite les modifier à sa guise (créativité).
Tout à fait d'accord là dessus, j'ai remis en question la sur-abondance de jouets, certainement pas le jeu. Je pense même qu'on ne laisse plsu assez le temps aux enfants de jouer, de rêver... entre l'école et les multiples activités encadrées.
Tu dis qu'on se débarasse des enfants à l'école, j'y réagis même si ça n'est pas le sujet : tu connais ma position là-dessus et tu comprends sans doute que je ne peux pas m'empêcher de faire une remarque sur la tournure de ce propos : c'est extrêmement cru. Soit les mots sont mal choisis et tu as voulu dire autre chose ; soit il n'y a pas de réel investissement dans cette phrase ; soit c'est un effet pragmatique pour faire réagir ; soit c'est ce point de vue qui t'as fait retiré les bouts d'choux du mode de scolarité classique ; je ne sais pas, toujours est-il que moi je mettrai mes petits mômes à l'école car ils y auront un accès à une éducation autre que celle exclusivement parentale, ainsi qu'à une vie sociale bien à eux. Un complément pour l'enfant plus qu'un débarras ou qu'un remplacement.
Pour te faire une idée tu devrais faire les entrées et sorties d'école voir les forums de mamans pendant les vacances, je t'assure c'est édifiant. Et pusi, c'est pas parce qu'un enfant ne va pas à l'école qu'il n'apprend qu'avec ses parents au contraire, ça lui donne l'occasion de rencontrer bien plus de personne que de passer ses journées à l'école avec le/la même instit.
Pour en revenir au jeu, c'est vraiment une fonction vitale de l'enfant, réellement nécessaire à son développement. C'est par le jeu qu'il fait énormément d'apprentissages. Il vient de l'initiative de l'enfant, il est sa création.
Ai-je jamais dit quelque chose de contraire à cela ? ;-)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Bien sûr, tout ce que je dis plus haut n'engage que moi, même si je m'appuie sur des bases théoriques de psychologie de l'enfant : Winnicott, Piaget... vues avec Mme Delporte en 1ère année.
Il me semble mais j'ai une mauvaise mémoire des nom que Winnicott a écrit des choses très intéessantes notemment sur l'attachement, ne t'en tiens pas à ce que t'en a dit ta prof, fais toi une idée par toi même.
Bisous
Gwenaële
Du coup, je réponds ici à ma cousine ( son intervention est en noir) :
Je trouve enfin le temsp de répondre. J'ai visiblement été mal comprise pcq tu dis pleins de choses avec lesquelles je suis d'accord.
Il me faut cependant reprendre certains points sur lesquels je ne suis absolument pas d'accord : "Tous les enfants français sont bien au-delà de ce minimum [de jouets]" Non, vraiment pas tous, la misère existe en France, et bien plus qu'on ne le croit.
Je ne suis pas d'accord, il u en a qui en ont des de mauvaise qualité, pas intéressant... mais ce qui n'en n'ont pas assez sont vraimentexceptionellement rares.
Enfants battus, privés d'affection, privés de considération, privés d'un bon nombre de choses sont plus nombreux qu'on le croit.
Ca tout à fait d'accord. Je dirais même une grande partie des enfants.
Tout comme quand tu dis que même les plus démunis veulent des jeux neufs : le succès des bourses aux jouets et des braderies sans indiquer le contraire, ainsi que les gens comme nous (j'entends moi et ma famille) qui, même si nous ne sommes pas démunis, n'achetions pas uniquement du neuf, bien loin de là.
Oui, ce sont très majoritairement des gens qui ont les moyens qui achètent d'occasion, ceux qui en ont moins voient ça négativement et pareil pour les vêtements qui sont donnés, je tiens ces infos de personnes qui travaillent à la croix rouge au tri de vêtement il faut vraiment que ce soit impécable, à la mode pour que ce qui reçoivent les prennent.
Le travail, oui, mais durant l'enfance, pour moi le jeu en tant que tel doit pouvoir rester la priorité.
Mes enfants passent l'immense majorité de leur temps à jouer.
- pour exprimer son agressivité : et là vient tout l'intérêt du "faire semblant". L'agressivité fait partie de la structure de l'enfant, et l'exprimer par le jeu est pour lui très rassurant : car c'est une façon de l'exprimer sans encourir le retour de la violence, de l'agressivité, de la haine de la part de son environnement.
Peut-être que quand on laisse aux enfants le droit d'exprimer leurs sentiments même les plus négatifs, même la colère, la rage sans pour autant ressentir contre eux aucune haine, ils n'ont pas besoin de l'exprimer par le jeu. C'est ce que je constate avec mes enfants en tout cas. Mais c'est vrai que c'est rarissime tellement l'écoute et l'expression des émotions sont difficiles et mal vu dans notre société.
Le "pan, t'es mort !" éphémère en est une illustration intéressante : la mort est un sujet grave et angoissant, mais elle est mise en jeu, et ne dure jamais trop longtemps. L'enfant se décharge de cette angoisse à travers le jeu.
Et si la mort n'est pas tabou, qu'on en parle simplement qu'on exprime aussi à ce sujet nos sentiements... je pense que ça change encore une fois la donne.
- pour augmenter leur expérience de vie, leur connaissance du monde : et là je te suis quand tu parles de Jean Florent et de sa "vraie" dînette : du réel, du vrai matériel, c'est à mon sens aussi, mieux, mais le "faire semblant" reste nécessaire : jouer à la marchande (quoi qu'il arrive, Marie-Elise ne vendra pas de vrais légumes à d'autres enfants, du moins pas avant un moment :)
peut-être pas vendre bien qu'elle pourait vendre des choses qui lui appartiennent sur e-bay, j'ai une amie dont la fille est polus jeune et le fait, mais troquer, j'espère bien qu'elle le fera dans l'association que nous allons mettre en place.
et pas sous ses strictes conditions
ellle proposera son tarif et elle vera bien si ça interesse quelqu'un, ça sera la loi de l'offre et de la demande comme pour tout le monde. Elle a déjà fat des échats aussi avec son argent.
repasser le linge, baigner un enfant... Tout ça est accessible par le jeu mais pas dans la réalité car trop dangereux.
je ne sais as si c'est unequestion de confiance souvent déficiente des parents ou si c'est toi qui ne te rends pas bien compte de ce que l'on peut fare à quelle âge. En tout cas les enfants prennent leur bain avec Jean-Florent depuis bien longtemps (quand je suis dans les parrages, c'est uen des activités interdites quand il n'y a as d'adulte pas loin) Bastien a déjà du repasser 3 ou 4 fois une chemise et un pantalon et Marie Elise pour la première fois la semaine dernière. je ne pense pas que ça aurait été utile qu'ils commencent plus tôt.
C'est expérience du jeu développement la personnalité de l'enfant, l'apprentissage des rôles sociaux... - pour établir des contacts sociaux : en particulier dès le plus jeune âge : il va découvrir l'existence d'autres enfants en tant que tels avec leurs propres désirs (quand par exemple il se fera piquer son jouet...) Le jeu de société, lui, imposera à l'enfant ses règles et lui demandera de les respecter (compréhension, attention, se fixer à des règles) ; mais il pourra par la suite les modifier à sa guise (créativité).
Tout à fait d'accord là dessus, j'ai remis en question la sur-abondance de jouets, certainement pas le jeu. Je pense même qu'on ne laisse plsu assez le temps aux enfants de jouer, de rêver... entre l'école et les multiples activités encadrées.
Tu dis qu'on se débarasse des enfants à l'école, j'y réagis même si ça n'est pas le sujet : tu connais ma position là-dessus et tu comprends sans doute que je ne peux pas m'empêcher de faire une remarque sur la tournure de ce propos : c'est extrêmement cru. Soit les mots sont mal choisis et tu as voulu dire autre chose ; soit il n'y a pas de réel investissement dans cette phrase ; soit c'est un effet pragmatique pour faire réagir ; soit c'est ce point de vue qui t'as fait retiré les bouts d'choux du mode de scolarité classique ; je ne sais pas, toujours est-il que moi je mettrai mes petits mômes à l'école car ils y auront un accès à une éducation autre que celle exclusivement parentale, ainsi qu'à une vie sociale bien à eux. Un complément pour l'enfant plus qu'un débarras ou qu'un remplacement.
Pour te faire une idée tu devrais faire les entrées et sorties d'école voir les forums de mamans pendant les vacances, je t'assure c'est édifiant. Et pusi, c'est pas parce qu'un enfant ne va pas à l'école qu'il n'apprend qu'avec ses parents au contraire, ça lui donne l'occasion de rencontrer bien plus de personne que de passer ses journées à l'école avec le/la même instit.
Pour en revenir au jeu, c'est vraiment une fonction vitale de l'enfant, réellement nécessaire à son développement. C'est par le jeu qu'il fait énormément d'apprentissages. Il vient de l'initiative de l'enfant, il est sa création.
Ai-je jamais dit quelque chose de contraire à cela ? ;-)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Bien sûr, tout ce que je dis plus haut n'engage que moi, même si je m'appuie sur des bases théoriques de psychologie de l'enfant : Winnicott, Piaget... vues avec Mme Delporte en 1ère année.
Il me semble mais j'ai une mauvaise mémoire des nom que Winnicott a écrit des choses très intéessantes notemment sur l'attachement, ne t'en tiens pas à ce que t'en a dit ta prof, fais toi une idée par toi même.
Bisous
Gwenaële